Sous-Thème 1 - Les économies d’échelle d’un centre de production unique sont-elles comparativement moins importantes que le coût de la pollution liée à la logistique? Comment les mesurer dans un objectif d’économie 100% circulaire.
Ce sous-thème vise à identifier les impacts d’un centre de production unique et les solutions et moyens à développer pour limiter son coût de pollution.
1 - Quels sont les éléments militant en faveur de centres de production massifiés ?
Il s 'agissait ici d’avoir une réflexion sur l'impact local et global d’un système organisé autour de centres de production massifiés.
Les impacts des centres de production massifiés en termes:
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de coûts:
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supply-chain intégrée - moins dépendante
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processus industriels centralisés / méthodes optimisées
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mise en commun des moyens de production
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maîtrise des cycles de vie du produit - plus on est gros, plus on a le temps de penser à avant et après le produit et d’avoir une vision globale du processus
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moins d’intermédiaires
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volumes et coûts faibles
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rentabilisation maximale
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optimisation des coûts de transport
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d’économie locale:
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créations d’emplois
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de diversité des compétences
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opérateurs spécialisés
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compétences diversifiées spécifiques, experts dans des domaines de pointe
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d'accessibilité des ressources
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accès aux ressources mondiales
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accès au ressources décorrélé du lieu de production
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accès à un marché global (taille critique)
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standardisation
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leadership - globalisation - système souverain
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2 - Quelles évolutions positives pour la logistique de demain en matière d’impact environnemental ?
Les évolutions positives identifiées pour une logistique avec un coût de pollution réduit sont principalement liées au choix technologique, à une adaptation de nos méthodes de consommation et une réglementation des pouvoirs publics.
Sur les choix technologiques :
La mise en place de moyens de transport à faible impact environnemental, l’utilisation d’énergie propre, le renforcement du recyclage permettrait de répondre à une évolution positive pour une logistique:
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invention de technologies de recyclage
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utilisation de technologies avec un impact environnemental faible: Ex fusée, transport à voile, e-fuel …
Sur le changement de nos méthodes de consommation :
Ces choix technologiques devront s’accompagner d’un changement dans notre manière de consommer:
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accepter les délais plus long
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consommation numérique
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relocalisation
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blockchain pour s’assurer authenticité de la chaîne logistique
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information du consommateur
Sur la réglementation des pouvoirs publics :
Ce choix technologique, ce changement de consommation nécessitent l’intervention des pouvoirs publics pour inciter une logistique trop performante et peu coûteuse:
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mettre des quotas sur les principaux flux
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production des bilans environnementaux des chaînes logistiques
3 - Comment définit-on les limites de ce qui est local et de ce qui ne l’est pas ?
La géographie ne suffit pas seule à définir ce qui est local de ce qui ne l’est pas. Le local n’étant pas systématiquement désirable ( exemple du local washing), il est nécessaire d’en identifier des critères et moyens pour le délimiter.
Les limites identifiées:
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Il est nécessaire de prendre en compte le cycle de vie du produit,
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une valeur ajoutée du produit inférieure aux externalités négatives engendrées par son transport,
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définir un pourcentage raisonnable des biens transportés pour un local soutenable
Cela passe par des moyens divers:
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une éco-conception comme un levier d’optimisation des coûts,
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un indicateur composite coût environnemental et sociétal et transport,
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une approche incitative plus efficace que les approches punitives,
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un contrôle des revendications et standardisation des labels.