Le projet Dryade a été développé par l’ENSCI (école nationale supérieur de création industrielle), dans le cadre du master « Création et Technologies contemporaines ».
Il a pour but de créer un chasseur de débris spatiaux pouvant aussi servir à de la manutention orbitale sur satellite ou tout autre objet spatial.
A/ Kezako le chasseur
Comme présenté sur ce site (LIEN), le projet était déjà assez avancé lors du passage de mon diplôme, excepté la propulsion, car je n’ai pas eu trop le temps de me focaliser dessus en 6mois. Ce robot ou drone est censé aller attraper les débris spatiaux, puis les désorbiter avec de petits modules qui lui permettent d’en agglomérer un maximum. Pour se faire, il attrape les débris via deux longues pinces, puis avec des pinces plus petites, les manipules, et y fait un trou avec une petite perceuse pour les « coudre » ensemble grâce à un câble loger dans l’un de ses modules. Une fois le module remplis, celui-ci est largué et mis à feu pour partir vers la terre ou une autre orbite.
Lorsque ce dernier a utilisé tous ses modules, il part ensuite s’accrocher à un satellite ou il finira sa vie en tant que drone de maintenance.
En miniaturisant ce dernier, on peut alors entrevoir un système pareil au plancton des océans, comme vus dans ces schémas (LIEN).
B/ Futur ?
Suite à ce diplôme, j’ai été rejoint par la société Share My Space ou nous travaillons sur un système de démonstration sous-marin de récupération de débris. Ce faisant, il ne m’est plus possible de travailler sur la Dryade actuellement, et donc de l’améliorer correctement. Alors que cette dernière aurait toute sa place comme drone de maintenance sur des missions longues ou pour désengorger l’orbite cimetière se trouvant en GEO.
C/ Kekya à faire ?
Pour pouvoir être dans les temps lors de mon diplôme, j’ai dut aller vite, donc ne pas utiliser de système radio pour communiquer, mais un simple système raspberry/arduino via teamviewer. Le but aujourd’hui, serait de revoir totalement le projet. Pour le rendre plus réaliste et plus petit surtout.
D/ Cahier des charges
1/ Si ce projet doit être un écosystème, il doit répondre à certaines caractéristiques d’ordre pratique et économique :
- Être réaliste au présent, et non au futur, on ne parle pas de refaire un Curiosity à chaque lancement, ce doit être un drone standard facile à mettre en œuvre d’où le fait de travailler sur un prototype physique, matériel et non des vues d’artiste.
- Pas cher (on parle d’envoi en masse), d’où ce côté open-source.
- Déclinable selon un système de modules facile à assembler pour répondre à n’importe quelle demande.
- Capable de fonctionner comme une colonie, comme sur les schémas (LIEN)
2/ éléments du robot :
- Comme vous le voyez sur le site, j’ai actuellement mis quelques plans, la 3D complète suivra, mais globalement, les éléments sur lesquels travailler sont là.
- Le programme de démonstration a été réalisé via processing, n’étant pas expert en la matière, je me suis contenté de cela. Bien sur toutes les cartes informatiques… sont en double, comme sur un vrai robot.
E/ Comment faire des tests :
Le robot est équipé de teamViewer, il serait donc possible que certains en aient les codes d’accès pour piloter le joujou, mais il faudrait lui trouver un local dans ce cas, à voir par la suite.
Je pense en avoir dit beaucoup, n’étant pas ingénieur je suppute que vous allez avoir beaucoup de questions sur des choses que j’aurais oublié, alors n’hésitez pas à vous lâcher !
Ci-joint, le groupe facebook du projet qui possède pas mal de photos (si certains veulent devenir admin, ce sera avec plaisir): (LIEN)